Peuple Gabonais, tournons ensemble cette page d’HISTOIRE…

Publié le par Marsupilami

Peuple Gabonais, tournons ensemble cette page d’HISTOIRE… 


L’histoire du Gabon comme celle des autres Etats ou pays colonisés, s’ouvre sur une page des années d’indépendance biffant ainsi nos récits épiques, nos contes et légendes, trésors de notre culturalité ancestrale. La biographie historique de ce peuple pluriethnique se limiterait- elle aujourd’hui à l’aspect politique ?
Nous vivons à l’heure, un des tournants décisifs qui viendra réécrire l’éphéméride de cette nation si chère au précurseur de sa prépondérance. Depuis le 17 Août 1960, proclamation officielle de l’indépendance du Gabon, le peuple gabonais a sourit d’un éclat puéril pour accueillir cette flamme de liberté plus qu’une ouverture à la civilisation, à la mondialisation, à la construction de sa propre éducation, à la culturalité, à la notion de sociabilité. Les rêves des uns étaient la continuité des autres, on pensait « Gabon d’abord », on projetait une vision commune, celle d’un Gabon plus fort et envieux. Mais le destin de ce pays a pris un autre angle, un certain Albert Bernard Bongo, vînt au pouvoir et reconsidéra les rêves des gabonais et imposa ses desseins, sa vision, son discours aux tumultes d’erreurs, son autocratie aux caresses violentes et aux soupirs de géhenne. Les années ont passées mais l’espoir des gabonais est resté enlisé dans un chaos social plus que désolant.
La fin du césarisme au soir du couché éternel de la bête au pouvoir a comme redonner un souffle nouveau au peuple Gabonais qui maudissait le ciel de l’avoir délaissé et condamné à vivre dans les limbes terrestres d’un pays riche naturellement. Nous revoilà, des années plus tard face à notre sort, à l’aube de ces nouvelles échéances électorales pour élire le futur père de notre nation. Avions- nous gardé les commissures de nos erreurs ? Etions-nous responsables de cet outrage face à la conscience unanime ? Les fleurs renaissent toujours à la saison convenable, mais l’espérance, elle, renaît à la conscience idoine. Fermons les portes du passés et les fenêtres de naguère qui ont engendré les griefs fratricides. Osons prendre le risque de porter un choix meilleur à l’heure des lucidités lumineuses. Une ère nouvelle s’offre à nos affres, pour éteindre toutes les afflictions en éveil. Osons dire non à « l’argent agent », aux biens éphémères et prohibés. Nous sommes une conscience collective, car nous appartenons à un Gabon unis, ne laissons pas périr ceux que nous avons de plus dispendieux, notre pays n’est pas un champ de vendange de fortune pour ces écornifleurs ou sycophantes et forbans. Nous sommes la génération pensante et réfléchie, celle qui écroulera l’hégémonie et ses laquais. Ma voix est celle de mon peuple, ma voie est celle de notre nation libre, ma foi est celle des années de lutte, de combats idéologiques. Ma joie est celle d’un renouveau, d’un changement, d’un mieux être, d’un bonheur, comme ce beau soleil d’Afrique, sur les terres de notre mère patrie gabonaise. Donnons le vote qu’il faut mais accordons- nous d’être juste à la loi des hommes mais surtout à celle qui gouverne l’humanité entière, celle de Dieu.
Peuple Gabonais, voici ta nouvelle histoire…
Elle commence dès à présent …
Nous connaissons le moment donnons sens à la suite…

-L’exilé-

 

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